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Basic Atapi
31 mai 2006

La française de la triche

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Normalement quand on triche aux jeux, on est éliminé.

"Prendrais-tu un p'tit gratteux
Me dis le caissier au dépanneur
Allez le gros sors ton p'tit deux
Etre millionnaire c'est le bonheur

Il s'met à rêver le samedi
qu'il va p'tet quitter son taudis
espère toujours mon p'tit moron
t'as une chance sur 14 millions"


Mais que serait la France sans son Tac-o-Tac, son Loto Foot, son millionnaire et son morpion ? Que deviendraient nos cafés sans le génial "rapido" et ses écrans magiques qui offrent de nouvelles grilles toutes les cinq minutes à des pauvres gens qui bien souvent enquillent les verres de rouge ? Que se passerait-il si un jour ces personnes qui dépensent une thune monstre dans des jeux d'argent n'avaient plus confiance en la sainte Française des Jeux ?
C'est parce qu'il m'arrive d'avoir ce genre d'interrogations que cet article du Monde d'aujourd'hui m'a beacoup plu : il révèle que la FDJ a cherché a donner 450 000 euros à Robert Riblet pour qu'il ferme sa bouche. Je  rappelle juste à ceux qui n'ont pas suivi cette affaire que le dénommé Riblet (j'aurais du être flic, moi) s'est juste rendu compte qu'il était impossible de trouver deux billets "à gros lot" sur une même bande de tickets à gratter. Autrement dit, si quelqu'un a gagné deux heures avant  à l'astro Sagittaire, tu ne peux pas gagner plus de 20 € à un Astro détaché du même carnet. Ce qui est non seulement dégueulasse parce que le hasard est bafoué, mais aussi à cause des petits "tuyaux" que peuvent, grâce à ce système, refiler les buralistes à leurs plus fidèles clients.
La FDJ dément, évidemment, avoir donné de l'argent mais évidemment, elle ment. Fin févrrier, elle a déjà réussi à censurer les 15 minutes de Capital (sur M6) qui évoquaient cette affaire. Et mène une enquête interne pour tenter de découvrir qui aurait livré les documents confidentiels qui ont permis au Monde de pondre ce papier. Le bon plan pour espérer, mon p'tit moron, consiste donc pour l'instant à faire copain-copain avec ces accueillantes personnes qui vendent aussi des clopes.

Comme dit ma maman : "mais tu sais mon fils, y'en a qui gagnent".


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